Demain, comment savoir si on nous manipule ?
« Quelqu’un qui sait des choses sur nous a un certain degré de contrôle sur nous, et quelqu’un qui sait tout de nous a beaucoup de contrôle sur nous. La surveillance facilite le contrôle. »
« Quelqu’un qui sait des choses sur nous a un certain degré de contrôle sur nous, et quelqu’un qui sait tout de nous a beaucoup de contrôle sur nous. La surveillance facilite le contrôle. »
La nouvelle plateforme One Data de TF1 offre de nouvelles possibilités aux annonceurs : un ciblage extrêmement fin, une efficacité garantie sur les dispositifs, et une identification toutes les opportunités data de demain.
« Tu fais une petite erreur d’analyse », juge tranquillement Christophe Agnus, en s’adressant à Mark Zuckerberg. Je me permets de te retourner le compliment, Christophe. Et d’ajouter que ta « petite erreur » est le fruit d’un constat approximatif et d’une idée reçue.
Le fondateur de Facebook, Mark Zuckerberg, projette de lancer un concept de « journal quotidien personnalisé » triant l’information en fonction du « profil » de chacun. Un danger pour la démocratie, plaide Christophe Agnus, journaliste et consultant spécialiste de la presse numérique.
Cet été, les algorithmes de recommandation en ligne ont fait couler beaucoup d’encre. Alors que Facebook s’est trouvé victime d’un bad buzz à cause de révélations sur la façon dont fonctionnent les siens, les voix se multiplient pour interroger ces intelligences artificielles qui influencent nos choix sur le web, et souligner notre ambivalence vis-à-vis d’elles – entre coopération enthousiaste et méfiance inquiète.
Alors qu’ils dépendent de la publicité, les médias en ligne imaginent déjà de nouveaux outils d’analyse pour comprendre leur audience et ses habitudes de consommation.
Alors que Facebook s’est trouvé victime d’un bad buzz à cause de révélations sur la façon dont fonctionnent les siens, les voix se multiplient pour interroger ces intelligences artificielles qui influencent nos choix sur le web.
Les algorithmes ont accru leur place dans nos vies. Ce sont eux qui classent les informations qui nous arrivent, qui nous font des recommandations, ce sont eux qui nous mettent en contact avec d’autres personnes. Mais les algorithmes peuvent aussi identifier des contenus, des comportements, des individus. décrire, repérer, alerter, agir parfois. Qu’y a-t-il d’autre que les mathématiques dans les algorithmes ?
L’arrivée de Netflix marquera un tournant dans l’histoire de l’audiovisuel français, et interroge de fait la fonction démocratique des médias.
Une firme dont le modèle économique s’appuie sur un algorithme pose des questions nouvelles d’ordre démocratique aux entreprises médiatiques. D’abord, travailler à partir d’un algorithme revient à accorder une place centrale à la donnée. En échange de 8 dollars par mois, via son algorithme, Netflix extrait des milliers de données, chaque semaine, de ses 45 millions d’abonnés.
A l’heure du tout Internet ubiquitaire, de la parcellisation du journalisme et des médias, d’un public de plus en plus coproducteur, les promesses des débuts du web, lieu de partage, d’innovations et d’ouverture au monde, doivent être rappelées. Que les données, matières premières de l’ère de l’information, soient utilisées pour mieux servir le public. Et que soit étendue au numérique la relation de confiance placée jusqu’ici dans son expérience TV. La confiance est bien au coeur de la mission du service public audiovisuel.
France Télévisions s’interroge sur les nouveaux usages dans les médias, l’avenir du journalisme, la confiance dans internet, et le rôle du service public.
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