Internet : l’ère des monopoles
« Lorsqu’une entreprise comme Facebook devient l’hébergeur de la sphère publique digitale, il est clair que nous avons mis beaucoup de pouvoir dans les mains d’un seul acteur. » – Ethan Zuckerman
« Lorsqu’une entreprise comme Facebook devient l’hébergeur de la sphère publique digitale, il est clair que nous avons mis beaucoup de pouvoir dans les mains d’un seul acteur. » – Ethan Zuckerman
« Lorsque j’ai réalisé que l’application Facebook avait téléchargé le contenu de ma carte SIM sur ses serveurs, ça a été une vraie prise de conscience pour moi. » – Harlo Holmes
« Marauders Map » : c’est ainsi qu’Aran Khanna, étudiant en informatique à Harvard, a nommé l’extension Chrome qu’il a créée pour tracer les déplacements de ses contacts Facebook. Un hommage à la précieuse « carte du Maraudeur » d’Harry Potter, qui permet au jeune sorcier d’observer en direct la position et les déplacements de tous les occupants de Poudlard.
Il n’est pourtant pas question de sorcellerie dans l’outil conçu par Aran Khanna, mais de données informatiques de géolocalisation, mises à disposition par Facebook. Cet étudiant s’est rendu compte que l’application de messagerie Facebook Messenger transmettait, par défaut, les données de géolocalisation de chaque message envoyé. Des informations si précises qu’elles permettent de localiser l’auteur d’un message à un mètre près.
« Tu fais une petite erreur d’analyse », juge tranquillement Christophe Agnus, en s’adressant à Mark Zuckerberg. Je me permets de te retourner le compliment, Christophe. Et d’ajouter que ta « petite erreur » est le fruit d’un constat approximatif et d’une idée reçue.
Le fondateur de Facebook, Mark Zuckerberg, projette de lancer un concept de « journal quotidien personnalisé » triant l’information en fonction du « profil » de chacun. Un danger pour la démocratie, plaide Christophe Agnus, journaliste et consultant spécialiste de la presse numérique.
Facebook lance son suivi publicitaire via la navigation sur des sites externes dans 6 nouveaux pays, dont la France. Un système controversé.
Facebook explique qu’il va réduire la visibilité des publications dont les titres, photos et textes d’introduction ne sont, selon lui, que des « pièges à clics ».
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