Naissance d’une nouvelle pathologie : l’algorithmophobia

On connaissait les technophobes et les les néoluddites. On connaissait les nomophobes, phobie contemporaine capable de déclencher des crises d’angoisse à l’idée d’être séparé de son smartphone. On connaissait la « Fear Of Missing Out » (Fomo), qui n’est pas – encore – une phobie mais à tout le moins une crainte de passer à côté de quelque chose d’important, et l’on connaissait également les stratégies de remédiation mises en place par les acteurs technologiques « While You Were Away » (Wywa).

Les Ombres du Net

Un jour sûrement, il y aura sur Internet plus de morts que de vivants. Mais t’es-tu lecteur déjà demandé comment était la vie en ligne dans l’au-delà ?

Tu te réveilles les yeux brumeux. Ta main cherche machinalement le smartphone. Tu déverrouilles l’écran et te voilà connecté aux Internets. Tu commences ton périple journalier. Un peu de web, des apps sociales, du LOL, un RT par-ci, un like par-là, un petit Instagram culinaire, un Vine improbable. Tu consommes, tu produis, bref tu mènes ta barque numérique, insouciant, le cœur léger.

Agissons contre le projet de loi de surveillance !

Alors que le projet de loi relatif au renseignement (que l’on devrait plutôt appeler « projet de loi relatif à la surveillance généralisée ») est examiné en commission des lois de l’Assemblée nationale depuis le 1er avril, La Quadrature du Net met en ligne un nouveau site de campagne et appelle les citoyens à se mobiliser en masse pour convaincre les députés de refuser l’adoption d’une loi qui – en l’état – met en place la surveillance généralisée et légalise les pratiques des services de renseignement attentatoires aux libertés fondamentales, sans aucune garantie sérieuse contre les dérives potentielles.

Données personnelles : les internautes prennent le pouvoir !

L’apogée de la data contrôlée ?

Le mystérieux brouillard enveloppant nos données personnelles se lève enfin. À l’ère de la data, savoir où et à qui nos données sont transférées et stockées est une mission qui relève de l’impossible. Inscriptions, préférences de navigations, données sociales, historiques de paiements… toutes nos actions réalisées sur Internet créent de nouvelles données qui ont un prix : elles vous concernent personnellement et constituent pour les marques une source d’analyse de premier choix.

Alessandro Acquisit : Pourquoi le respect de la vie privée est important.

La distinction entre public et privé s’est estompée dans la dernière décennie, à la fois en ligne et dans la vraie vie. Alessandro Acquisti est là pour nous expliquer ce que cela signifie, et pourquoi c’est important. Dans cet exposé qui donne à réfléchir et donne parfois le frisson, il nous fait partager les détails de recherches récentes et en cours – y compris un projet qui montre combien il est facile de faire correspondre la photographie d’un étranger avec ses informations personnelles sensibles.

Fleur Pellerin : « Big data peut devenir Big Brother, et nous essayons de résister à cela »

Six mois après les premières révélations sur l’ampleur des programmes mondiaux d’espionnage de la NSA, Fleur Pellerin, la ministre déléguée chargée, notamment, de l’économie numérique, est le premier membre du gouvernement à s’exprimer sur la mise sous surveillance de la sphère numérique.

Si c’est gratuit, c’est que tu vis à crédit. Le web et les banques routes de l’information.

A l’origine de ce billet, l’annonce de Facebook de permettre à ses utilisateurs de s’envoyer directement de l’argent via Messenger. S’envoyer de l’argent en pièce jointe, comme Google l’avait déjà autorisé en Juin 2013. Quel intérêt pour ces firmes – au-delà de la course à la proposition de nouveaux services – de s’installer sur le secteur de la monnaie, de devenir un nouvel intermédiaire bancaire ? Et que nous dit cet intérêt des prochaines évolutions du réseau et du web ?

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