Netflix, démolisseur de l’exception culturelle

L’arrivée de Netflix en France marquera un tournant dans l’histoire de l’audiovisuel français, et interroge de fait la fonction démocratique des médias. Une firme dont le modèle économique s’appuie sur un algorithme pose des questions nouvelles d’ordre démocratique aux entreprises médiatiques. D’abord, travailler à partir d’un algorithme revient à accorder une place centrale à la donnée. En échange de 8 dollars par mois, via son algorithme, Netflix extrait des milliers de données, chaque semaine, de ses 45 millions d’abonnés.

Au bout de la personnalisation du web : paradis ou enfer ?

Cet été, les algorithmes de recommandation en ligne ont fait couler beaucoup d’encre. Alors que Facebook s’est trouvé victime d’un bad buzz à cause de révélations sur la façon dont fonctionnent les siens, les voix se multiplient pour interroger ces intelligences artificielles qui influencent nos choix sur le web, et souligner notre ambivalence vis-à-vis d’elles – entre coopération enthousiaste et méfiance inquiète.

Place de la toile – Politique de l’algorithme

Les algorithmes ont accru leur place dans nos vies. Ce sont eux qui classent les informations qui nous arrivent, qui nous font des recommandations, ce sont eux qui nous mettent en contact avec d’autres personnes. Mais les algorithmes peuvent aussi identifier des contenus, des comportements, des individus. décrire, repérer, alerter, agir parfois. Qu’y a-t-il d’autre que les mathématiques dans les algorithmes ?

« Tu déconnes, Mark… »

Le fondateur de Facebook, Mark Zuckerberg, projette de lancer un concept de « journal quotidien personnalisé » triant l’information en fonction du « profil » de chacun. Un danger pour la démocratie, plaide Christophe Agnus, journaliste et consultant spécialiste de la presse numérique.

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