Surveillance : État ou entreprises
« Distinguer la surveillance publique de la surveillance privée est, à mon sens, une grossière erreur. » – Cory Doctorow
« Distinguer la surveillance publique de la surveillance privée est, à mon sens, une grossière erreur. » – Cory Doctorow
Alors que les États-Unis semblent faire marche arrière sur les questions de surveillance massive par la NSA, en France le projet de loi sur le renseignement parait faire le chemin inverse. Depuis la naissance des technologies modernes de communication, la surveillance de ce qui passe dans les tuyaux a toujours butté sur la question de la protection de la vie privée des individus. Un équilibre fragile que logiquement seule la loi doit préserver en définissant clairement qui peut faire quoi, comment et pourquoi. Car une fois que le sentiment de surveillance s’installe, la liberté de chacun s’efface.
Un article de CBC News nous apprend que le Canada et d’autres pays exploitent une faille de certaines applications mobiles pour espionner les utilisateurs de téléphones intelligents. (voir l’article en anglais)
Sous-Surveillance.net est une cartographie participative, collaborative et accessible au plus grand nombre en France. Elle permet de rendre visible la prolifération des caméras tout en collectant un maximum d’informations les concernant.
A l’occasion de la Journée mondiale contre la censure, Reporters sans frontières publie son rapport « Ennemis d’Internet » mettant en avant les institutions qui sont souvent au centre des systèmes de surveillance ou de censure de nombreux Etats.
L’après Snowden : la surveillance de masse n’est plus de la science fiction, mais un problème social et politique à résoudre.
Devant la masse d’articles publiés sur le pseudo scandale PRISM que tout le monde aimerait savoir restreint à la politique américaine en matière de surveillance, il devient de plus en compliqué d’y voir clair. De nombreux médias, assez involontairement, ajoutent du « bruit » là où tout le monde attend un peu de lumière. Aussi modeste soit notre petit média, ce n’est pas l’envie de les secouer un bon coup qui nous manque.
La NSA. Google. Les opérateurs téléphoniques. Nos banques… Du lever au coucher, on sait depuis quelques années que nos vies se copient en temps presque réel dans des bases de données, parfois sans notre véritable consentement. A quoi ressemble une vie contemporaine, et donc numérisée ? Dessine-t-elle un portrait fidèle de ce que je suis ? Est-ce même encore possible, en 2014, de le savoir ?
Le festival Transmediale accueillait à Berlin du 28 janvier au 1er février de nombreux plasticiens et créateurs qui interrogent le rapport que nous entretenons avec les différentes manières dont nous sommes surveillés en ligne.
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