Surveillance

Privés de vie privée ?

Alors que les États-Unis semblent faire marche arrière sur les questions de surveillance massive par la NSA, en France le projet de loi sur le renseignement parait faire le chemin inverse. Depuis la naissance des technologies modernes de communication, la surveillance de ce qui passe dans les tuyaux a toujours butté sur la question de la protection de la vie privée des individus. Un équilibre fragile que logiquement seule la loi doit préserver en définissant clairement qui peut faire quoi, comment et pourquoi. Car une fois que le sentiment de surveillance s’installe, la liberté de chacun s’efface.

#Prism, entre consternation, agacement et lassitude

Devant la masse d’articles publiés sur le pseudo scandale PRISM que tout le monde aimerait savoir restreint à la politique américaine en matière de surveillance, il devient de plus en compliqué d’y voir clair. De nombreux médias, assez involontairement, ajoutent du « bruit » là où tout le monde attend un peu de lumière. Aussi modeste soit notre petit média, ce n’est pas l’envie de les secouer un bon coup qui nous manque.

Ma vie disséquée à travers mes données personnelles

La NSA. Google. Les opérateurs téléphoniques. Nos banques… Du lever au coucher, on sait depuis quelques années que nos vies se copient en temps presque réel dans des bases de données, parfois sans notre véritable consentement. A quoi ressemble une vie contemporaine, et donc numérisée ? Dessine-t-elle un portrait fidèle de ce que je suis ? Est-ce même encore possible, en 2014, de le savoir ?