Surveillance : pour une autre politique des algorithmes

« Lorsque les algorithmes sont devenus capables de détecter des comportements d’achat en ligne, je n’ai rien dit car je n’achetais que très peu en ligne. Lorsqu’ils ont détecté des comportements terroristes, je n’ai rien dit car je n’étais pas terroriste. Lorsqu’ils ont détecté des comportements de joueurs compulsifs je n’ai rien dit car je n’étais pas un joueur compulsif. Lorsqu’ils ont détecté l’ensemble de mes comportements, il ne restait plus personne pour protester. » Voilà où nous en sommes aujourd’hui, c’est-à-dire en 2015. Quelques années après 1984 de Georges Orwell, alors qu’en 1983 naissait le réseau internet tel que nous le pratiquons aujourd’hui, c’est-à-dire une interconnexion de différents «sous-réseaux».

The United States of Google

Vivre sans les géants du numérique : chemins de traverse pour un Internet (enfin) maîtrisé Peut-on vivre, en 2015, sans emprunter les autoroutes de l’Internet, ces GAFAN – Google, Amazon, Facebook, Apple et Netflix – sur lesquels se joue désormais une immense partie de notre vie sociale? Existe-t-il des chemins de traverse où avancer sans craindre de voir sa vie scrutée par les ogres des datas?

Ce qui a tué Aaron Swartz

Dans le monde moderne, il semble que le sacrifice de soi pour le bien commun soit le bien triste leitmotiv de ceux qui tentent de faire changer les choses. Vous connaissez mon intérêt pour Edward Snowden, aujourd’hui forcé à l’exil pour avoir voulu mettre au jour un vaste système de surveillance électronique. Aujourd’hui, je vous parle d’un autre défenseur de l’accès à l’information au triste sort, Aaron Swartz, mort en janvier 2013.

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